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 L'intérêt que l'on porte à une chose... [message unique]

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AuteurMessage
Sen Chizu

Sen Chizu


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MessageSujet: L'intérêt que l'on porte à une chose... [message unique]   L'intérêt que l'on porte à une chose... [message unique] Icon_minitimeVen 8 Juin - 5:30

Ce n’est pas une belle histoire.


Non, si vous tenez à voir une de ses extravagances pareilles, passez votre chemin voyageur, et continuez votre route, loin, très loin, par-delà montagnes et fleuves, forêts et volcans, éloignez-vous autant que vous le pourrez, et encore, cela ne sera jamais assez. Si ceci est votre but, apprenez donc cette vérité, et faîtes-en ce que vous voudrez, vous pouvez tout aussi bien l’oublier, car nul vérité n’est bonne à entendre et simple à accepter, à vrai dire, pour vivre, il ne faudrait en connaître aucune. Seulement, le hic de l’histoire, pas de celle que vous souhaiteriez entendre, non, celui de celle qui est là et bien là, quoique vous puissiez faire, et d’ailleurs, vous ne pouvez rien y faire. Ce hic donc, est que l’homme cherche toutes ces vérités, il sait pertinemment que les apprendre ne conduira qu’à son malheur, mais c’est dans sa nature de souffrir, jusqu’à la fin des temps, l’homme souffrira. Et c’est sa douleur qui causera sa perte. C’est le plan de Dieu, c’est prévu depuis la création du monde.

C’est pourquoi, cher voyageur, ou tout autre personne que vous êtes ou pourriez être, allait subir une cruelle déception, si toutefois vous viviez dans cet état d’esprit de niaiserie totale qui va être défait sous peu de temps, trente secondes plus précisément. Vous pouvez essayer de fuir avant. Mais alors cela voudra dire que vous savez déjà ce que vous allez entendre. Donc que vous persistez dans votre stupidité, et que votre médiocrité n’en est que plus grande, hélas. Où que vous irez monsieur, si votre quête est celle d’un idéal, d’un bonheur infini, bref, d’un destin rempli de gloire et d’amour, cela n’aboutira jamais, et vous sombrerez dans l’erreur. Vous vous préparez à une souffrance sans limite, ce qui, en fin de compte, reviens tout à fait au même.

Les belles histoires n’existent pas.


Elles finissent toutes par la mort, et les morts ne sont pas toutes sans douleur. Les histoires finissent obligatoirement mal, et la plupart n’ont pas de fin… Rappelez qu’à la fin des temps, quand l’homme s’éteindra, il se débattra tant et si bien pour rester une fourmi de cette terre qu’il mourra dans d’atroces douleurs, dans la déception de ne pas avoir atteint son but.

A présent que vous êtes prévenus, vous pouvez rester, ou tout aussi bien partir, faîtes selon votre bon plaisir, le malheur n’est pas toujours de force égale en ce monde… Peut-être qu’ailleurs qu’ici vous arriverez en un lieu bien moins triste qu’ici… Ce qui n’est pas très dur à trouver soit dis en passant… Si vous voulez éviter de voir la mort, alors votre place n’est pas là, car ici, elle va bientôt prendre place, s’établir, et même régner en maître. Nul n’y échappera, alors fuyez, tant que vous le pouvez, fuyez avant d’avoir des regrets, fuyez si vous avez des gens qui vous sont chers et que vous ne voulez pas quitter, sous aucun prix, fuyez s’il vous reste une raison de vivre… Vous vous obstinez ? Vous voulez tant que ça voir le massacre ? Qu’il en soit ainsi, mais ne venez pas pleurer après, vous avez choisi… On ne revient pas sur ses décisions, changez le passé est impossible, le tout est de l’assumer, de vivre avec, et de porter ce fardeau chaque jour de sa vie, sans espérer à un seul instant s’en débarrasser, de quelque manière que ce soit… Ce fardeau peut s’alourdir, heure après heure, minute après minute, seconde après seconde… Il peut peser de plus en plus lourd sur votre dos, jusqu’à dépasser votre propre poids ! Et vous écraser… Se coller à vous, vous aplatir sur le sol, de telle manière que vous ne pourrez plus jamais vous relever, vous broyer la colonne vertébrale, vos vertèbres, les unes après les autres, lentement… Et vous tuez… Au contraire, vous pouvez rassembler vos forces, vous camper bien fermement sur vos deux pieds, redresser le front, et avancer ! Un pas, deux pas, trois… Lentement mais sûrement… S’habituer au fil du temps à son poids… Jusqu’à avoir l’impression de ne plus rien porter… Avancer avec…

Tuer comme endurcir… Voilà ce qu’est le prix du passé…


Tout ici n’est que l’aboutissement du passé… Tout ce qui se déroule sous vos yeux… Sans exception… Tout ce qui régit le monde…

La scène sur laquelle le rideau se lève n’est rien d’autre que l’accomplissement d’évènements antérieurs… Retenez votre souffle, cher spectateur, le spectacle du destin va commencer, le plus beau, le plus affreux, le plus terrible, le plus triomphant de tous… Et rien ne saurait arrêter cette machinerie maintenant qu’elle est enclenchée, les dieux vont follement s’amuser en ce jour, ne le sentez-vous pas ? Ca grouille de partout, aux quatre coins de la scène, ça se sent à plein nez… Respirez l’air qui souffle sur le plateau, une odeur nauséabonde, une odeur qui terrifie, qui fige sur place, qui ne donne pas envie de sortir pas vrai ? Mais pourtant, ils sont tous là, tous les acteurs, jusqu’au plus infime sont sortis, ils ont tous répondu à l’appel du destin, aucun n’a fait faux bond… Les acteurs de cette cruelle représentation n’aura manqué pour rien au monde l’évènement. Tous, ils frémissent, certains de plaisir, d’autres de frayeur, ils sont tous différents, vous le voyez, non ? Chaque être est unique, ses aptitudes, son caractère, son physique, sa manière d’être, mais ici, ça ne compte pas vraiment, ici, seul la manière de se battre est importante, il n’y a que ça qui compte : défendre chèrement sa peau, pour le peu qu’elle coûte.

Oui, tous différents, n’est-ce pas ? Une chose les réunit ici cependant, une seule et unique chose, sans quoi, aucun ne serait présent, sans quoi, ils seraient tous ailleurs qu’ici. Certains le souhaiteraient, certains en rêvent, et donnerait n’importe quoi pour se trouver perdu au milieu de nulle part que là, entouré de bêtes féroces même. Car nul bête n’est plus féroce que l’être défendant sa vie, n’est plus cruel et sans pitié que lui, c’est une certitude incontestablement. Car, il faut bien savoir, et tant pis si vous vouliez vous épargniez une deuxième vérité, mais vous avez choisi de rester après tout, vous avez choisi d’assister à ce qui va se dérouler, vous ne pouvez plus y échapper. Soyez prévenu donc, avant toute chose. C’est la nature d’être égoïste, et celui qui se bat au péril de sa vie l’est plus que quiconque. Il ne pensera jamais à la vie de son ennemi, au fait qu’il puisse être un homme, tout comme lui, avoir une femme, des enfants, des amis… Ou bien même vivre seul… Il n’y songera même pas un seul instant lorsqu’ils se battront, et l’embrochera au fil de son épée, sans l’ombre d’un remord. Car, pour lui, ce n’est pas un homme… Ce n’est
rien… Ce n’est strictement rien… Ce n’est que le prix à payer pour rester en vie, et comparé au fait d’être vivant, ce pauvre type n’est vraiment que du néant. De même que pour son allié bien sûr ! Dans une bataille, on laisse facilement tomber son allié, son ami, pour s’enfuir de son côté. Plus rien ne compte, amis, ennemis, on ne fait plus la différence, il n’y a que soi, et rien que soi qui compte…

Le peu d’intérêt qu’une personne porte à une chose se mesure à la facilité avec laquelle on peut lui dérober cette chose…


C’est ainsi qu’un homme laissera tomber tous les autres pour uniquement se dévouer à la sauvegarde son existence, et rien qu’à elle… L’homme est le plus égoïste de tous les animaux… Un homme peut aller, très loin pour rester debout, son instinct de survie est immensément grand, il n’a quasiment pas de limite…

Quelles sont ses limites ? Jusqu’où l’homme peut-il aller pour survivre ? Quel est l’intérêt qu’il porte à sa vie ? Jusqu’où ira-t-il pour le préserver ? Peut-il dépasser ses limites ? Devenir une espèce de machine dont le but est de tout, absolument tout faire pour survivre ?

C’est ce que nous allons découvrir aujourd’hui même… Toutes ces questions vont recevoir une réponse, tôt ou tard, durant cet incroyable spectacle qui va se dérouler sous vos yeux… Et savez-vous donc qui va vous apporter ces réponses aux questions que vous vous posez ? Et bien… Eux tout simplement… Oui, eux, ceux dont je vous parlais il y a quelques instants… Ne les voyez-vous pas ? Ils sont répartis partout… Tous prêts à se battre… Regardez, ils tiennent leurs armes crispées dans leurs mains, certains tremblent même, d’autres essaient de vaincre la peur et l’angoisse qui les envahit… Ils se demandent s’ils seront assez forts, s’ils vont mourir, s’ils arriveront à tuer… Pour d’autres, c’est une certitude, ça ne leur pose même aucun problème, la mort est leur amie, ils la côtoient tous les jours et cela fait longtemps qu’ils ne craignent plus l’emprise de ses griffes sur eux… Eux sont impatients de prouver, encore une fois pour quelques uns, leur valeur, de faire une démonstration de leur force, de leurs pouvoirs… Ils veulent être admirés et récompensés selon leurs mérites.

D’abord, il y a la cité d’Elament, la célèbre cité des quatre éléments : l’eau, la terre, le feu, et l’air… Chacun ici maîtrise un des quatre, et exploite ce don à sa manière, sauf les démons, ils utilisent leur magie propre… En ce jour sombre où l’aube rougeoyante se lève, étirant ses rideaux de sang sur la scène du crime, elle dévoile les lieux… Elament la belle a fermé ses portes et nul ne peut y entrer sans être contrôlé, des cordes ont été tendues par-dessus les remparts pour les nouveaux arrivants qui débarquent pendant la guerre, ceux-là n’ont pas choisi le meilleur moment, peut-être n’avaient-ils pas le choix, toujours est-il que dès leur arrivée, ils vont être confrontés à une des pires choses crées par l’homme : la guerre, la bataille, les armées et les armes… Les élémentalistes sont déjà regroupés à chaque coin de la cité, sur les différents fronts où les deux camps s’affronteront sans répit, les armées s’organisent, les aqua, les terra, les igni et les aera se répartissent chacun selon leur groupe, suivant les professeurs qui devront les guider… Tous, ils se tiennent prêts à combattre, vérifiant encore une fois le tranchant de leur arme, la maîtrise de leur pouvoir. D’autres pour se rassurer conversent avec leurs amis, essayant d’oublier les terribles événements qui se préparent en douce, dans l’ombre… Mais tout va bientôt éclater au grand jour, et chacun dans son cœur redoute l’instant propice… Il y en a qui prient, d’autres non, ceux qui ont encore de jugeote pour savoir que la prière et les croyances ne sauveront pas leur misérable vie, qui n’ont foi qu’en eux-mêmes.Au dehors, c’est exactement pareil, mais en plus noir, en plus sombre… Des armées entières de démons et élémentalistes qui ont trahi la cité se forment, créent des barrières sombres à l’horizon qui, progressivement, se rapprochent peu à peu, impatients de sentir le goût du sang, ils arrivent… Tuer et envahir Elament, c’est leur unique but, les démons n’aspirent qu’au mal à l’état pur, et ce sera ainsi jusqu’à leur mort. Les forces du mal sont à leur apogée, elles ne souffriront d’aucune défaite…

Et là ? Qui est-ce ?


Au milieu du camp des démons, se fondant la foule, une silhouette marche, sûre d’elle, se frayant un chemin parmi la horde de démon qui l’entoure, elle progresse facilement, esquivant naturellement les obstacles sur sa route, contournant toutes les personnes devant elle, malgré sa petite taille qui, en fin de compte, lui procure un certain avantage de rapidité. A première vue, c’est une halfling, une innocente halfling, tout ce qu’il y a de plus normal me direz-vous ? Pourtant… Une chose trouble dans son apparence, quelque chose qui ne met pas à l’aise, on ne peut s’empêcher de se dire « Il y a un truc qui cloche… » quand on la regarde. Et on a bien raison… Il suffit de pouvoir percevoir l’aura si particulière autour de ce petit être qui semble tellement insignifiant dans la masse de toutes ces grandes personnes malfaisantes autour d’elle, mesurant trois fois sa taille, puis, de croiser son regard, et là, vous êtes tout de suite fixé sur sa véritable nature, qui ne fait plus aucun doute, vous vous demandez même comment vous avez fait pour ne pas deviner plus tôt, tellement cela vous semble évident à présent…

Deux pupilles rouge sang…


Il n’en faut pas plus pour deviner la nature de l’entité maléfique dans le corps pur et gracieux qui s’exhibe sous vos yeux.

Ce corps était la parfaite cachette pour tout être malsain, doué de pensées tout aussi sombres et meurtrières que lui… Petit, évoquant ainsi l’enfance innocente, avec une couleur de peau assez pâle, s’harmoniant joliment au rose des cheveux qui flottaient librement dans son dos, couvrant les épaules et effleurant le visage angélique, marqué uniquement par les deux cicatrices noires comme l’ébène… Il n’y avait que les yeux qui semaient le doute dans l’esprit de ceux qui le contemplaient… Un léger sourire orna ses lèvres, tandis que le bout de ses doigts, qui dépassaient des longues mitaines en cuir qu’il avait enfilé, se posaient sur un point précis de son cou, deux plus précisément… En effet, il n’y avait pas si longtemps que ça, il s’était plongé encore plus profondément dans les ténèbres, il voulait en être plein à ras-bord, en déborder si cela était possible… Que se passerait-il quand
ça surgirait ? Quand la morsure prendrait enfin effet ? Il s’en réjouissait à l’avance… Ses pieds chaussés de cuir grimpèrent agilement sur un rocher, sans déraper ne serait-ce qu’une seconde, ses yeux scrutèrent le lointain, où s’étalait la cité… La quitter n’avait pas été une partie de plaisir, à présent que les moindres recoins étaient sous surveillance, mais il y était tout de même, après maintes efforts, parvenus. Après tout, il aurait fait n’importe quoi pour rejoindre son camp, il était vrai que restait dans là-bas aurait pu s’avérer être une possibilité parmi tant d’autres, combattre au côté des élémentalistes en utilisant la gamine, puis se retourner contre eux aurait pu procurer un certain avantage… Mais le démon avait préféré une voie plus simple…

Son regard se posa sur les troupes de démons qui avançaient, tout se préparait… Bientôt, bientôt… Il pourrait se battre, et vaincrait, une impatience grandissante le remplissait tout entier, et il n’était pas d’une patience extrême, il voulait agir, et vite. Qui allait-il combattre ? Les habitants de la cité, les élémentalistes, évidemment… Cela ne faisait aucun doute… Il y en aurait qu’il tuerait facilement, c’était certain, il désirait également avoir des adversaires qui lui donnerait du fil à retordre, la victoire n’en serait que meilleure, et parmi tout ceux qui se réunissaient au même moment dans la cité, il y en avait certains avec qui il souhaitait ardemment se battre, avec qui un règlement de compte se devait d’avoir lieu. Un ricanement s’éleva de sa bouche, cela allait être amusant, très amusant… De tous les piétiner… Et de voir aussi, surtout… D’assister au déroulement final, qui, il en était sûr, ne serait pas pour lui déplaire. Pour l’instant, certes, la balance était encore égale des deux côtés, chaque parti avait autant de chance que l’autre de l’emporter… Pour le moment… Car la roue du destin tourne, tourne, et tourne… Un rien peut tout faire basculer, et beaucoup de choses allaient basculer aujourd’hui, pas besoin d’être un devin accompli ni de lire dans les étoiles ou les cartes pour le deviner… Il suffit de… Le sentir… C’était tout… Sentir venir les choses qui arrivaient…

Le démon sauta de son rocher et atterrit en douceur sur le sol. Il voulait tout voir, et pour ça, il n’y avait pas trente six mille endroits où aller. Ses yeux brillèrent. Il était grand temps de rejoindre Vishnu Garland et de se battre.

Pour sa vie...

Et pour leurs morts aussi...
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