Bienvenue au Coeur de la Bataille d'Elament
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 L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe]

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3 participants
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Chilk Agony
Habitant(e) de la Cité
Chilk Agony


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Date d'inscription : 04/04/2007

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MessageSujet: L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe]   L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe] Icon_minitimeLun 21 Mai - 23:26

INTRODUCTION


« Doesn’t matter if you’re wrong or if you’re right…Makes no difference if you’re black or if you’re white… I’ll make an equal to the victory as one, no colour or religion never stopped the bullet of a gun ! »

‘Out in the field’
Primal fear.



Cruz leva les yeux au ciel. Les nuages étaient d’un jaune criard, laiteux, presque comme cette brume de souffre que l’on voyait parfois surgir des crevasses des Monts Décharnés. Les rares éclaircis de soleil attaquaient les yeux, tant l’astre semblait rouge. Tout l’environnement semblait affecté de cette lumière étrange. Les pavés de la place de la fontaine Crystel, l’eau de l’édifice, qui s’écoulait doucement –était ce lui, ou cela ressemblait fort à du sang ? La lumière rouge…
La glotte du jeune Aera s’agita dans sa gorge.
Ils étaient quelques uns –une poignée, oui !- à se tenir dans la place circulaire au centre de la ville. Au loin, on entendait déjà les premiers échos de la guerre. Les cris, les hurlements, les martèlements incessants des armes… Bientôt, ce serait leur tour, de vivre dans cet œil du cyclone, avec leur dose de peur et de mort.
Pendant une seconde, Cruz se dit que c’était le moment de se défiler. Que lui, et peut-être certains de la vingtaine de fous qui vaquaient sur les débris de la place, n’auraient d’autre chance à saisir que celle là… Qu’ensuite, plus jamais ils ne pourraient reculer. Que cette dernière instance de recul était venue.
Mais quel sentiment le fit tenir ? Le fit ancrer ses pieds au sol, lui qui n’était armé que de bons sentiments et d’un courage démesuré pour ses frêles épaules ? Un première année de l’école Elament, sans armes plus efficace qu’une épée émoussée, et quelques pouvoirs élémentaires dérisoires ?
Et surtout combien étaient dans le même cas que lui ?

Mais ces considérations s’achevèrent d’un coup.
Comme un coup de tonnerre prenant fin dans son crâne. Comme un marteau qui s’abattit sur ses yeux et son cœur.
Cruz oublia les quelques gars et demoiselles autour de lui, les pavés si durs, les gaillards assis, les gaillards debout, ceux qui riaient, ceux qui tremblaient.

Car Cruz sentit son cœur se serrer quand apparut, juché sur le toit au dessus de la fontaine Cristel, celui qui allait les mener à travers Mort, Désespoir et Hantise.
Celui qui allait être leur chef lui fit plus peur que l’idée des démons elle-même…

Les pas lourds se figèrent au bord du précipice du toit, quelques mètres au dessus du sol. Les bottes étaient de métal et de cuir, plaquées et ficelées, aux semelles destructrices –du genre de celles qu’il ne valait mieux ne jamais prendre en pleine face. Les jambes étaient protégées d’un pantalon qui bouffait et pendait, brun comme la terre sèche d’une lointaine contrée. Une immense ceinture, à la boucle imposante, qui semblait faire le tour du dos en plus de la taille. Une veste de cuir doublée de plaques de métal, usé et pourtant encore brillant, dont les extrémités s’achevaient par ce qui ressemblait à des gants, si imposants qu’ils auraient put broyer un crâne d’une pichenette. Et au dessus de ce florilège, un visage dur à la peau bronzée, dont seules les cicatrices plus claires zébraient la parfaite construction du faciès. Des cheveux blonds en bataille, où pendaient deux plumes noires et décharnées. Et deux émeraudes verts, si puissant qu’ils ressortaient comme des torches incandescentes.
Chilk Agony, fils de personne, se tint droit devant ce qui allait constituer sa troupe.

Les yeux du Chacal se baissèrent sur cette bande de lascars, on ne pouvait plus hétéroclites. Certes, son message était passé, et la foule de courageux –fous ?- avait répondu à l’appel… Mais que voyait il à présent, maintenant que la guerre sonnait aux portes ? Un ensemble de bras cassés, avec autant de guerriers aguerris que de compassion dans son regard. Ceci confirmait son idée de départ : Elament n’était pas faite pour la guerre. Et face à des démons, dont la haine transpirait à chaque reniflement, les pauvres défenseurs de la sainte terre tomberaient comme des mouches…

Ne vous ai-je pas dit ? Dans le dos de notre cher Chacal, se tient un curieux objet… long, terminé d’un manche de bois, il est emmailloté dans un tissu vers, et solidement ficelé…
Qu’est ce que cela ?
La victoire, kru kru…

Agony n’eut aucun mal à réunir l’attention de ceux qui le regardaient en contre bas. Son regard mortel, si représentatif de sa force, avait fait taire les discussions, et la vingtaine de gars, là en bas, s’étaient approchés.
On reconnaissait un chef quand il arrivait.

Chilk Agony s’accroupi au bord de son toit, parfaitement à son aise, malgré la hauteur.
Vingt-quatre. Peu. Evidement… Mais qu’attendait il au juste pour une telle folie ? Un bataillon gigantesque ? Kru kru… Ca viendrait.

Sa voix monta, rauque et fluide à la fois. Comme un chant barbare, puissant, qui pénétra dans le cœur de chacun des membres de l’assemblée de fortunes.
Bientôt des frères.

« Chilk Agony. Voici le nom que l’on me donne depuis plus longtemps que vous ne l’imaginez. Ce nom sera le premier que vous entendrez de ma part, et la dernière fois que vous vous le répèterez. Pour vous tous, ici, je suis maintenant votre Capitaine. »

Le ton était donné.
Et le pire était à venir. Chilk Agony se redressa, et se mit à faire des allers et retours le long du toit, avec l’aisance d’un félin musculeux.

« Les démons cognent, les entendez vous ? Leurs voix putrides, leurs haleines d’égouts et de haine ! Elament est au bord du plus grand des gouffres, au bord du changement d’une ère… Je vous propose de changer le Destin, de lui jouer un tour de passe passe, et de passer entre ses mailles… »

Sa voix se renforça, s’accompagnant de grands gestes explicites. Les cœurs s’accélèrent.

« Je me fous de savoir qui est bon ou mauvais… Aucune importance de savoir qui a une âme noire ou immaculée ! Quelque soit la croyance, la couleur de votre écusson, sur le champ de bataille, un coup d’épée coupe une gorge de la même façon pour tout le monde ! »

Il dressa à ses côtés la longue tige de bois, à l’extrémité enveloppée.

« Vous faîtes maintenant parti de la Troupe de Choc d’Elament ! Je vais vous porter à travers les hurlements et les cris, vous envoyer là où les enfers deviennent un paradis ! Personne ne vous rattrapera, personne ne vous repêchera… A partir de maintenant, vous êtes Frères et Sœurs, pour la même Cause, glorieuse ! Celui qui essayera de fuir aura à faire à moi… »

Ses yeux brillèrent.

« Et je suis pire que les démons »

Un vombrissement secoua les soldats de la nouvelle Troupe de Choc. Ils savaient qu’il disait vrai… Et la peur tenaillait le ventre.
En même temps qu’un autre sentiment… ?
Lequel ?
Ne serait-ce pas celui qu’on appelle de la fierté ?

« Un combattant a besoin de quatre choses : deux jambes, un bras, et un voisin. Ce sont les Quatre. Gardez cela à l’esprit, et vous ne mourrez pas dès les premiers coups de griffes. Si un de vos frères tombe au sol, et qu’il lui manque un des Quatre, achevez le. Si vous tombez à votre tour, dégagez vous le plus rapidement possible, pour crever loin. Ce que l’on a à protéger est plus important que n’importe lequel de vos battements de cœur… »

Oui, c’était de la fierté. Et quand cet homme découvrit l’objet qu’il brandissait, qu’il le souleva et le montra fièrement, que l’éclat de lumière blanche et dorée absorba les yeux de ceux présent, la Troupe de Choc sut qu’elle serait prête à mourir pour sa Cause… Ou celle de son porteur.

La Bannière d’Elament brilla et son voile aux fins dessins vola dans un vent invisible, illuminant tout sur son passage. Une effigie qui restaura le courage dans les esprits et les cœurs, comme si tous les problèmes s’effaçaient d’un coup, comme un vent délicieux dans une chaleur étouffante.
Chilk Agony la leva haut et droite. Son poids devait être considérable, mais cela ne semblait pas gêner le Chacal le moins du monde.
D’une certaine façon, le Capitaine de la Troupe de Choc brillait autant que l’Artefact qu’il protégeait.
Sa voix rauque reprit, avec un rugissement plein de force et d’espoir.

« Troupe de Choc d’Elament ! Voici notre Etendard Glorieux ! Nous le porterons au plus profond de la mort et de la haine, au nez et à la barbe des démons qui s’écraseront devant notre courage ! Nous mourrons pour elle, vous tomberez comme un seul homme pour qu’elle puisse encore briller ! En un seul cercle chaque fois qu’elle se plantera dans le sol, vous la protégerez de votre soul et de votre sang ! »

Il souleva l’objet et d’un geste qu’il avait du répéter des dizaines de fois –semblait il, mais comment savoir ?- le charismatique et impénétrable chef de troupe fixa la bannière dans son dos, avec la lourde ceinture forgée. Son regard se ferma et le silence revint.
Puis dans un geste plein de rage, il brandit le poing, les lèvres serrées par un sourire ravageur et beau, aux canines effilées et aux yeux étincelants.

« Alors, êtes vous avec moi ?! »

Et les réponses jaillirent dans les hurlements de poings levés.

[Ainsi débute les aventures du Chacal et de sa Troupe de Choc : vous !]


Dernière édition par le Jeu 21 Juin - 0:14, édité 1 fois
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Inou
Habitant(e) de la Cité
Inou


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MessageSujet: Re: L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe]   L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe] Icon_minitimeVen 25 Mai - 10:23

Inou avait déposée Mÿno chez la vieille elfe, elle survivra à cette bataille, elle sera en sécurité dans cette maison avec une vieille terra. L’hybride était de retour aux portes de la citée, elle voulait être sûr que personne n’avait été oubliée en dehors et monta sur les remparts, regarda en dehors et aperçut alors les rangs des démons : une balafre noire sur l’horizon, mais pas seulement une… Non il y en avait plusieurs, plusieurs balafres disséminées sur plusieurs fronts, entourant la ville. Inou se retourna et regarda le peuple devant elle, la tension était palpable, une sensation étouffante qui mettait Inou mal à l’aise. Son désir de protéger cette citée était fort, et lorsqu’elle sentait cette tension son désir se faisait plus fort. Etait-ce réellement un désir de protection ? N’était-ce pas plutôt le désir de prouver à cet abruti de chacal mal léché qu’elle pouvait se battre ?
Inou s’arréta en plein milieu du chemin et grogna avant de taper du pied. Le bruit du bois se répercuta sur les remparts, tout le monde était rentré, Inou était seule sur les remparts, mais elle n’entendit pas le son de sa chaussure, caché par le bavardage de certains individus restant en dessous d’elle…

Inou se demanda ce qu’elle pourrait faire pour aider la citée. L’hybride ne savait pas soigner les autres, elle ne savait que se battre, elle était sûre qu’au moins elle serait sur les champs de bataille à cogner du démon… Mais sur quel front ?
Inou était immobile sur les remparts, alors qu’une grande partie des passants était en bas, sur la place principale, à écouter et à bouger. L’hybride était immobile et portait son éternel collier rouge et blanc aux petites touffes de poils clairs ; et sa boucle sur l’oreille droite. Un gilet gris délavé, aux bordures bariolées de vert et de jaune ; ouvert sur un bustier rouge écarlate. Des jambières bordeaux, décorées de talismans originaires de la harde de Inou ; cacahnt à moitié les pieds, enfoncés dans des gettas : sorte de sandales en bois, lourdes et épaisses. L’hybride immobile, la queue basse et les oreilles baissées, son nez retroussées en truffe, ses yeux bordeaux ainsi que ses cheveux blonds paille, pour changer, en bataille et crépus… Elle avait tracés les tatouages rouges de sa harde, il voulait dire qu’elle était prête à se battre, prête à faire couler le sang impur.

Mais que devait-elle faire ? Inou savait qu’elle allait se battre, il fallait juste qu’elle trouve le bon endroit. Le square ? nan, elle n’était pas terra, et au contraire elle serait capable de cramer les plantes crées par les terras. Le lac ? encore moins l’eau éteindrais son feu… Elle pourrait toujours aller rejoindre la prof des ignis mais… Elle avait sa fièrté et bastonner au coté de personnes ayant tous le même pouvoirs élémentaires pourrait compromettre sa nautoriautée… Il ne lui restait plus qu’à combattre avec les aera… En fait non, Inou ne pouvait pas voler, elle… En plus la dernière fois qu’elle avait combattue avec un aera ça avait mal finit, le pauvre aérien avait terminé carboisé… Son courant d’air avait été comme aspiré par la boule de feu de l’hybride…
Que devait-elle faire ? Et puis soudain, à travers les incessants murmures, Inou entendit alors un son grave, une voix qu’elle avait déjà entendue. L’hybride sourit, ainsi lui aussi y participait…

Elle avança en direction des escaliers, se concentrant pour trouver la provenance de la voix, marchant en tendant l’oreille. elle approcha d’une agglomération qui avait bizarrement le pif en l’air, alors que la voix se faisait plus forte, elle leva elle aussi le nez la truffe et le vit :
Fièrement dressé, droit et imposant sur ce toit. Inou l’écouta, les yeux fixés et les oreilles assoiffées ; ses paroles pénètraient dans le cerveau de l’hybride pour ne plus en sortir. Il savait parler, trouver les mots justes et avoir suffisamment de présence pour subjuguer le public.
Inou souria : ce Chilk alors… Il en surprenait plus d’un. Inou s’écarta et s’étira en tirant ses bras vers le haut, elle savait maintenant où elle allait combattre. Elle se retourna brièvement pour regarder la fameuse bannière, lorsqu’elle vit les deux ensemble, Chilk et la bannière… Inou sentit son cœur battre plus vite et plus fort. Posant une main sur son cœur, elle respira plus doucement, reprendre son contrôle, ne pas oublier que ce chacal n’est qu’un abruti finit. Inou croisa ses bras derrière la tête et soupira, cet espèce de débile…
Néanmoins lorsqu’il demande si ‘ils’ étaient avec lui. Inou leva le poing et hurla un hurlement de canidé. Les oreilles fièrement dressées et la queue remuant vigoureusement. Inou était prête à pourfendre du démon…
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Kûrei

Kûrei


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MessageSujet: Re: L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe]   L'Appel de la Bannière [Chacal et sa Troupe] Icon_minitimeMar 26 Juin - 2:03

L'Itaichi avait dévalé les petits et fins escaliers des ruelles, s'était plusieurs fois cogné contre des murs qui n'avaient pas lieu d'être au milieu de son chemin, avait grogné en se perdant dans la citée... Mais non, il n'allait pas désespérer. Ce chemin parcouru pour tenter d'arriver à la place centrale de cette ville trop chère à ses yeux n'était pas prêt de se finir. En courant le plus vite que sa frêle silhouette le permettait, en se disant que s'il n'était pas présent à cet appel, il resterait là comme un vêtement oublié dans le bac à linge sale.

Non, ce n'est pas ça. Ce n'était ça, le pire. C'était que Kûrei en était arrivé à jurer au Chacal qu'il serait présent. S'il ne l'était pas, son honneur serait bafoué à jamais et jamais il ne pourra poser les pieds sur le champ de bataille pour défendre Elament. Oui, cette ville qui lui avait ouvert ses portes alors qu'il fuyait cette personne aux parfums. Cet inconnu voulant lui ôter la vie. Mais maintenant, le temps n'était plus aux souvenirs.

Un cri s'élevait.

Où ça?
Mais bon sang, d'où vient ce cri de guerre?!


Peut-être d'en haut! N'ayant cessé de descendre, il n'avait pas pensé à jeter un oeil pour voir la tête que ça avait vu de dessus. Kûrei fit marche arrière, toujours en courant le plus vite qu'il pouvait. Et là, il avait put admirer, par delà les frontières séparant Elament du monde extérieur... Oui, il les avait vus, ces monstres ignobles et dangereux, terrifiants... Les Démons. C'était l'un d'eux qui voulait ce pendentif accroché à son cou depuis toujours. Pas de doutes là-dessus. Et en-dessous, il aperçu cet homme qui l'avait interpellé dans une taverne...

Comment déjà? Ah oui! Chilk Agony, le Chacal.
En un simple regard, difficile de juger cette personne puissante. Bien qu'elle soit recouverte de protection et que son accoutrement soit digne d'un guerrier de haut niveau, sa posture rebutait Kûrei. Après tout, avait-il l'air mieux, avec son air naïf et tranquille? Peut-être pas. Mais bon, le problème présent était de descendre en bas pour rejoindre la troupe.

Apparemment, il n'était pas le seul en retard, et en quelque sorte, ça le rassurait. Des guerriers sortaient des ruelles et rejoignaient les derniers rangs. Mais non, lui, il devait être aux devants, pour pouvoir admirer la scène. Pour laisser s'échapper de lui cette âme aux yeux de braise. Cette double personnalité surpuissante, qui ne connaissait pas l'amour. Cette facette encrée dans son coeur qu'il ne dévoilait qu'en combat. Et là, il la laisserait prendre du plaisir sur ces démons.

Revenons-en au problème de l'incrustation... L'Itaichi n'avait toujours pas trouvé le moyen de parvenir aux premières rangées. Quand soudain, il vit une jeune fille aux oreilles de chien et à queue provenant de ce même animal. Elle était bien haut perchée... Mais contrairement à lui, elle possédait des griffes, des crocs, et des attributs venant d'un autre être. Alors, forcément, l'escalade était plus simple. Mais ça ne le rebuta pas pour autant. S'armant de courage, il se rua sur une sorte de colonne et l'escalada en s'aidant des murs environnants.

Magnifique!
Elament vu de cette hauteur était merveilleuse. Sauf qu'au loin, les adversaires, eux aussi, poussaient leurs cris de guerre... Ces brutes sans foies ni loies allaient leur foncer dessus et peut-être les tuer. Mais non, la citée élémentale devait gagner. Parce que ce serait minable si c'était ces êtres dénaturés qui leur arrachait la victoire des mains. Non, pas question.

C'est bien tout ça. Mais il faut descendre!
Kûrei se ressaisit, se secoua la tête, et entreprit une descente bien étrange et dangereuse. Son pied glissa sur une tuile, et le voici étalé par terre. La chute était lourde... Mais un guerrier Aera l'avait amortit. Merci à lui! L'Itaichi s'époussiera et se releva. Au deuxième rang... Pas si mal que ça, comme position. L'ancien violoniste s'avança et se fraya un passage entre deux hommes en armures. Il poussa le cri de guerre du Chacal, et se jura de tuer tous les démons osant se mettre devant lui...
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